Les Jardins de Pedro Luis Alonso ont été conçus par Fernando Guerrero Strachan en 1945 et construits en 1947. Ils doivent leur nom au premier maire que Málaga a eu après la fin de la guerre civile. Ce sont des jardins influencés par les styles hispano-arabe et français, disposés de manière géométrique. Ils font partie de l’ensemble des jardins historiques de Málaga.
Ils s’étendent sur une surface d’environ 6 500 m2 où, en plus des plantes, on trouve des bancs où l’on peut profiter de la lecture et du soleil.
Où se trouvent les jardins de Pedro Luis Alonso?
Ils sont situés à côté de l’Hôtel de Ville. Donc, si vous décidez de visiter ces jardins, ne manquez pas également de voir l’Hôtel de Ville, qui est une construction digne d’intérêt.
Depuis les hauteurs de l’Alcazaba de Málaga et du château de Gibralfaro, nous pouvons apercevoir ces jardins.
Quelles plantes trouve-t-on dans les Jardins de Pedro Luis Alonso?
Dans les jardins de Pedro Luis Alonso, on trouve des arbres tels que des orangers, des mandariniers et des cyprès qui entourent plusieurs bassins. Mais l’élément le plus significatif est la grande roseraie qu’ils abritent.
En 2009, les jardins ont été rénovés et une grande partie des cyprès ont été remplacés par des rosiers, constituant ainsi la collection de rosiers la plus complète du sud de l’Espagne, avec plus de 10 000 rosiers de 70 variétés différentes.
C’est une visite très recommandée pour les touristes ainsi que pour les Malagueños qui ne le connaissent pas encore. En plus de profiter de la palette de couleurs créée par les roses rouges, blanches, jaunes, mauves et bleues, on peut percevoir un délicieux parfum de roses.
Statue du Biznaguero dans les Jardins de Pedro Luis Alonso à Málaga
Au centre du jardin, nous trouvons un symbole de l’identité de Málaga, la statue du Biznaguero, une sculpture réalisée par Jaime Fernández Pimentel en 1963 qui représente le vendeur de biznagas, un métier très traditionnel de Málaga.
Un personnage vêtu du costume typique, portant dans sa main gauche des bouquets de biznagas, et avec sa main droite appuyée sur son visage et regardant vers le ciel, « annonçant » la vente des biznagas.